Dos

Quand notre corps en a plein le dos de notre quotidien !

Nous pensons et agissons par pure habitude, tant et si bien que notre corps encaisse chaque jour des tonnes de petites tensions, obligations et contrariétés auxquels nous ne prêtons pas forcément attention. Une certaine fatigue s’installe, que les week-ends ne suffisent petit à petit plus à réparer.

Nous espérerons alors que les prochaines vacances arrivent au plus vite ! Car notre corps et notre esprit sont, en théorie, assez forts pour gérer ce genre de situation. La personne qui prendra régulièrement le temps et le recul nécessairespour accueillir son état physique et émotionnel, se recentrer, s’ancrer, extérioriser ce stress via le sport, la détente familiale, la méditation, les sorties amicales… ne subira pas forcément les affres des baisses de tension.

Ne pas prendre assez de temps pour soi fait qu’on met notre corps et notre esprit en danger. Les premiers signaux commencent à apparaître : douleurs dorsales, tensions musculaires, nuque tendue…et notre langage s’adapte de façon inconsciente : « j’ai bon dos », « il m’a tourné le dos », « j’ai le dos large », « j’en ai plein le dos », « il est toujours sur mon dos », « il l’a fait dans mon dos », « il m’a fait un enfant dans le dos », « en attendant, je fais le gros dos ou le dos rond », « il casse du sucre sur mon dos », « je me le suis mis à dos », « pendant que j’avais le dos tourné », « j’ai été mis le dos au mur », « ça fait froid dans le dos », « j’ai été poignardée dans le dos », « il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère », « en attendant, je courbe l’échine », « je me suis cassée le dos »…

Ecouter son corps

Voici les premiers signes que notre corps réclame attention, repos et changement d’attitude ! En cas de non accueil de ces problématiques, les douleurs parfois s’aggravent pouvant mener à des lumbagos, sciatiques, hernies discales, déplacement de vertèbre… Les premiers arrêts maladies, infiltrations et anti-douleurs pointent le bout de leur nez.

Et si l’on prenait le temps de voir ce qui se cache derrière le mal de dos, symbole de nos désirs bloqués et d’un éventuel manque de soutien ?

Localiser la douleur pour mieux la comprendre

Les douleurs qui touchent le bas et le milieu du dos jusqu’à la taille s’adressent principalement aux personnes pour qui la liberté et la sécurité matérielle sont sacrées mais qui ont du mal à dire non, à demander de l’aide, ont peur de manquer, ne font pas confiance aux autres, ne savent pas déléguer, pensant que le travail sera mieux fait par soi-même ou ayant un grand sens du devoir, se mettant des tas de responsabilités sur le dos par peur de s’ennuyer, de ne pas se sentir utile… résistant donc à la frustration qu’elles refoulent.

Au-delà de la taille, jusqu’à la nuque, on touche à l’insécurité affective, à l’attention portée sur la relation et le regard des autres, où les notions d’aimer et plaire sont confondues, où les limites sont frôlées et la culpabilité nous envahit alors.

Et il en va de même pour tout le corps. Décoder les maux dont on souffre permet une remise en question de nos fonctionnements parfois nuisibles à notre santé physique et mentale. Cela peut nous orienter vers d’autres solutions que les médicaments chimiques qui nous soulagent dans l’instant mais ne régleront jamais la résurgence possible de la problématique.

« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime », nous dit Jacques Salomé.

Et quand on comprend que nous ne sommes pas responsables de ce qui nous arrive mais plutôt que de ce qu’on en fait, la vie prend alors une toute autre tournure !

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