Emotions

La culpabilité en psychologie : soyons égoïstes !

Culpabilité de penser à soi en premier; culpabilité de ne pas être présent à 100% pour les autres; culpabilité de ne pas faire ce que nos proches, la société, la norme, attendent de soi; culpabilité de ne pas en faire assez …

La culpabilité en psychologie est son propre auto-jugement par rapport à ce qu’on pense que les autres attendent de soi. Son propre auto-jugement en comparaison avec le regard que les autres pourraient porter sur soi.

Et si on revenait pleinement à soi, de manière «sainement égoïste», pour enfin arrêter de culpabiliser!

La culpabilité en psychologie:

Personne ne peut vous faire culpabiliser. Vous vous culpabilisez très bien tout seul! Mais PAR RAPPORT aux autres.

Comme je le dis souvent dans mon approche thérapeutique, «les autres» n’existent pas. Seul ce qu’on projette sur les autres, l’idée qu’on se fait des autres, existent.

On ne voit chez les autres que ce que l’on a besoin de voir, ce qui résonne avec soi, et qui apporte un message sur soi-même.

Donc la culpabilité, c’est bien nous-même qui nous l’imposons.

J’ai envie de vous parler de la culpabilité en psychologie en miroir avec «l’égoïsme».

L’égoïsme pourrait être défini par certains comme le fait de «ne penser qu’à ses propres intérêts». Malheureusement on pourrait avoir tendance à élargir l’égoïsme à «chaque fois que je pense à mes intérêts personnels avant de penser à ceux des autres».

Là peut commencer le sentiment de culpabilité …

Pourtant c’est une fausse générosité que de faire passer les intérêts des autres avant les siens, de faire les choses pour les autres, pour faire plaisir aux autres.

Et c’est ne pas être généreux avec soi-même que de faire les choses en se sentant contraint, forcé, parce que «il faut», ou parce que les autres le demandent.

Ne culpabilisez plus, soyez égoïstes!

Je répète souvent à mes patients qui ressentent de la culpabilité en séance de psychologie, qu’être égoïste est une qualité.

Selon moi, être «sainement égoïste» se définit par le fait de penser à son propre bien-être, à chaque instant, choisir les meilleures options pour soi, être connecté à son soi profond, sans pour autant écraser les autres.

De soi à soi.

Penser à soi EN PREMIER.

Cela ne veut pas dire ne pas penser aux autres, ni ne pas aider les autres. Mais le faire si et seulement si on a pris soin de soi avant, si on en a vraiment envie, si c’est un élan du cœur.

Et pas si c’est un moyen de se sentir aimé et accepté des autres. Là on serait plutôt du côté de la dépendance affective…

Avez-vous déjà pris l’avion? Vous souvenez-vous des consignes de sécurité? Les parents sont invités, en cas de dépressurisation de l’appareil, à mettre D’ABORD leur propre masque à oxygène avant ceux de leurs enfants. Égoïsme? Non. Simplement il faut soi-même être en sécurité avant de pouvoir s’occuper des autres.

Petit exercice pour revenir à soi: Pour chacune de vos décisions (cela peut aller du choix de votre repas à votre choix de profession, en passant par vos choix vestimentaire ou de loisirs) demandez-vous «de quoi ai-je VRAIMENT envie»? Est-ce que je fais ce choix pour plaire aux autres? Parce que je crois que c’est ce qu’on attend de moi? Pour «faire bien»? Ou est-ce un réel choix «des tripes», profond, qui mefait vibrer?

Dépasser la culpabilité en séance de psychologie:

Dépasser la culpabilité? Facile à dire mais pas toujours à faire.

C’est pourquoi venir parler de son sentiment de culpabilité en séance de psychologie, peut aider.

Entendre un professionnel de la santé psychique dire que c’est ok de ressentir ce sentiment, et ainsi s’autoriser à aller visiter cette émotion en profondeur.

L’entendre insister sur le fait qu’il est important de penser à soi. Même si on le sait en théorie, se l’entendre dire par un professionnel peut aider à doucement se libérer de ce sentiment pesant de culpabilité pendant la séance de psychologie, et ainsi accepter de penser à ses propres désirs profonds avant de penser à ceux des autres.

Se sentir validé et autorisé à penser à soi avant de penser aux autres.

Notre société nous a légué un héritage judéo-chrétien qui peut être vécu comme un poids. Culturellement, c’est le poids du péché d’avoir pensé à son désir, en avoir été chassé du jardin d’Éden, et en ressentir de la honte. L’éducation religieuse qui en a découlé a alors dicté d’aider et de se dévouer pour les autres, pour racheter ses fautes.

Est-il nécessaire de rappeler que nous ne faisons plus partie de ce monde? Peut-être. Car il semble encore aujourd’hui mal vupour beaucoup d’oser faire passer ses envies en premier, d’oser montrer que l’on s’aime soi-même, d’oser dire que l’on est la personne la plus importante de notre propre monde.

Oser se libérer de sa culpabilité, en psychologie, de se faire passer au premier plan de sa vie.

C’est pourquoi dans mes accompagnements je remets toujours mes patients à leur juste place: au centre de leur vie!

«Je suis la personne la plus importante de mon monde. Je suis la seule personne qui m’accompagnera durant toute ma vie, autant prendre soin de moi!»

Égocentrisme? Vanité? Non. Car si vous êtes à votre juste place et épanouie dans votre vie, votre énergie et votre rayonnement n’en seront que plus forts et déteindront sur vos proches.

En vous libérant de votre culpabilité via la psychologie vous montrez l’exemple que c’est possible et rayonnez la joie!

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