Petit journal des sources et de la Joie de vivre

Equithérapie

Le cheval, un soignant pas comme les autres, qui peut être d’un grand secours auprès des enfants qui souffrent de divers problèmes.

Son champ d’action appliqué aux enfants est vaste : autisme, phobies, trisomie, dépression, psychoses, mais aussi difficultés scolaires et dyslexie.

Le cheval est un animal porteur d’une symbolique à la fois paternelle et maternelle. Paternel, il l’est en tant qu’animal fort, puissant, qui impose ses règles, ses interdits, et force le respect.

Maternel, car c’est un animal chaud, doux, qui porte l’homme comme le fait une mère.

Son autre atout est le mouvement de son pas, particulièrement relaxant. Il provoque chez le cavalier un mouvement hélicoïdal, « en 8 », tout à fait typique, qui permet de travailler les muscles en profondeur. Dans le cas de certaines pathologies dorsales ou chez les enfants présentant des problèmes d’équilibre ou de latéralisation, ce mouvement est très bénéfique.

A partir de quel âge un enfant peut-il en bénéficier ? – Dès l’âge de trois ans, avec un poney. On peut même prendre en charge un bébé, accompagné de sa maman ou de son papa.

Les séances se passent en petit groupe, de deux à trois enfants. On commence généralement par une prise de soins : l’enfant procède au pansage, au brossage de l’animal qu’il est invité à caresser. Puis le cheval ou le poney est amené dans un endroit clos. Le patient et l’animal sont alors libres d’aller l’un vers l’autre. Ensuite, éventuellement, l’enfant monte à cheval sans selle. C’est l’occasion d’exercices psychomoteurs ou d’un moment de relaxation au cours duquel l’enfant s’allonge sur le cheval.

Le résultat à attendre peut parfois durer un long moment : certains petits patients jouent plusieurs mois avec le sable du manège avant de daigner regarder le cheval ! Mais avec de la persévérance, de petits pas en

petits pas, on peut observer une amélioration de l’état du patient, qui fait autant la joie du sujet lui-même que celui de son entourage affectif et des maîtres « équithérapeutes »

(éducateurs spécialisés, infirmiers, médecins, psychologues…) Pour obtenir le titre, une formation spécifique leur est imposée qui dure environ 600 heures réparties sur deux années.

Docteur Rosa Perez – SFE (Société française d’équithérapie) Pour davantage de précision, consulter sur Internet : sjequithérapie free.fr

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page