Un état d’esprit est à proscrire si l’on aspire à la décontraction et au bien-être et cette remarque en fera peut-être sourire plus d’un, tant elle peut paraître incongrue : c’est la « mauvaise humeur ».
De même qu’un violoniste ne peut pas jouer de son instrument sans un minimum de santé, celui qui n’est pas « de bonne humeur » verra tous ses efforts annulés.
Quand les traits du visage sont crispés par le mécontentement intérieur, le reste du corps suit cette pente néfaste. Rien ne vaut l’esquisse d’un sourire pour détendre tout le corps et induire un état d’esprit positif.
Sans un minimum d’ouverture, de créativité, d’énergie intérieure, le tonus corporel nécessaire à la décontraction sera absent, refoulé au fond du corps par une mauvaise humeur destructive.
Dominique Hoppenot – Le violon intérieur – Ed. Van de Velde.
